| Titre : | Soil carbon changes from conversion of forest to pasture in Brazilian Amazonia |
| Auteurs : | Philip M. Fearnside, Auteur ; Reinaldo Imbrozio Barbosa, Auteur |
| Type de document : | article scientifique |
| Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 1998 |
| Collection : | Forest Ecology and Management, ISSN 0378-1127, num. 108 |
| Format : | p. 147-166 |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0105 - FORET ET SYLVICULTURE > FORET > DEPERISSEMENT FORESTIER > DEFORESTATION [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0105 - FORET ET SYLVICULTURE > FORET > FORET TROPICALE [Ecoplanète] 1300 - AIR ET CLIMAT > 1301 - CLIMAT ET METEOROLOGIE > CHANGEMENT CLIMATIQUE > RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1705 - ELEMENTS CHIMIQUES > CARBONE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1706 - COMPOSES CHIMIQUES > CO2 [Localités] Brésil |
| Résumé : |
Traduction : Les sols de l'Amazonie brésilienne peuvent contenir jusqu'à 136 Gt de carbone à une profondeur de 8 m, dont 47 Gt dans le premier mètre. La conversion rapide actuelle de la forêt amazonienne en pâturages pour le bétail rend la perturbation de ce stock de carbone potentiellement importante pour le bilan carbone mondial et les émissions nettes de gaz à effet de serre.
Les informations sur la réaction des réservoirs de carbone du sol à la conversion en pâturages pour le bétail sont contradictoires. Certains des résultats variés qui ont été rapportés peuvent être expliqués par les effets du compactage du sol, de la teneur en argile et des changements saisonniers. La plupart des études ont comparé des échantillons prélevés à peu près simultanément sur des sites voisins ayant des histoires d'utilisation différentes (c'est-à-dire des "chronoséquences") ; il existe un besoin évident d'études longitudinales dans lesquelles les stocks de carbone du sol et les paramètres connexes sont suivis dans le temps sur des sites fixes. Le fait que les sols des pâturages soient un puits net ou une source nette de carbone dépend de leur gestion, mais une approximation de la fraction des pâturages dans le cadre de pratiques de gestion "typiques" et "idéales" indique que les sols des pâturages de l'Amazonie brésilienne sont une source nette de carbone, les 8 m supérieurs libérant en moyenne 12,0 t Crha dans les terres maintenues en pâturage dans le paysage d'équilibre qui s'établit dans les décennies suivant la déforestation. Si l'on considère le paysage d'équilibre dans son ensemble, qui est dominé par les pâturages et la forêt secondaire dérivée des pâturages, la libération nette moyenne de carbone du sol est de 8,5 t Crha, soit 11,7=106 t C pour les 1,38=106 ha défrichés en 1990. Seulement 3 % de l'émission calculée provient d'une profondeur inférieure à 1 m, mais la contribution finale des couches profondes peut être sensiblement plus importante. La superficie des terres affectées par les pertes de carbone du sol sous les pâturages ne se limite pas à la partie de la région maintenue sous les pâturages dans le paysage d'équilibre, mais aussi à la partie des forêts secondaires dérivées des pâturages. Les effets des pâturages résultant de la déforestation en 1990 représentent une émission nette engagée des sols de 9,2=106 t C, soit 79% de l'émission totale des sols résultant de la déforestation cette année-là. Les émissions des sols dues à la déforestation amazonienne représentent une quantité de carbone environ 20 % aussi importante que les émissions annuelles du Brésil dues aux combustibles fossiles. |
Documents numériques (1)
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