Titre : | Gouvernance et Biodiversité - Etude comparative |
Auteurs : | Véronique Gervasoni, Auteur ; Carole Martinez, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : UICN (comité français), 2008 |
Format : | 1 vol. (62 p.) |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > BIODIVERSITE [Ecoplanète] 0200 - ENVIRONNEMENT > 0201 - POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT > POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT > PROTECTION DE LA NATURE |
Résumé : |
Les neuf pays de l’analyse comparative, la France comprise, présentent une grande diversité institutionnelle, due au contexte politique, historique et géographique ainsi qu’à l’organisation administrative de l’État. Ainsi, la classification constitutionnelle classique, qui repose sur la distinction entre l’État de forme fédérale (Allemagne, Australie, Canada) et l’État de forme unitaire (France, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas), connaît aujourd’hui un stade intermédiaire, l’État régional (ou encore État autonomique, ou à autonomie régionale) dont la régionalisation est poussée (Espagne, Grande-Bretagne, Italie).
La dichotomie est devenue une trilogie, et la protection de la biodiversité fait bel et bien partie du domaine de régionalisation ou de dévolution dans ces États intermédiaires. L’organisation institutionnelle, complexe en France comme cela sera rappelé incidemment, n’est guère plus simple hors des frontières. Aussi s’est-on efforcé au cours de l’étude et de sa présentation de mettre en valeur les traits saillants, les caractéristiques positives et les aspects négatifs de l’organisation qui s’est progressivement dessinée, plutôt que d’exposer un recensement exhaustif et une énumération géographique, qui auraient été peu significatifs. Au reste, les points intéressants pourront, le cas échéant, faire l’objet de précisions complémentaires. Le terme qui s’impose à l’esprit lors du parcours de ces expériences étrangères est la rationalisation, qui se manifeste dans la répartition des attributions ministérielles (§ 1), dans la distribution des compétences aux collectivités infranationales (§ 2) et dans l’optimisation de la création d’agences (§ 3). |