| Titre : | « Il ne faut pas trop en faire » : connaissance du vivant et gestion de l’environnement chez les Wayãpi (Amérindiens de Guyane) |
| Auteurs : | Pierre Grenand, Auteur ; Françoise Grenand, Auteur |
| Type de document : | article de revue |
| Editeur : | Paris : Office de la recherche scientifique et technique outre mer (ORSTOM), 1996 |
| Collection : | Cahiers des sciences humaines, ISSN 0768-9829, num. 32 (1) |
| Format : | 51-63 |
| Note générale : | Les ressources naturelles renouvelables : pratiques et représentations |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
[Communautés] Amérindien > Tupi-guarani > Wayãpi [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > BIODIVERSITE > ABONDANCE [Ecoplanète] 0200 - ENVIRONNEMENT > 0201 - POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT > POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT > ENVIRONNEMENT [Ecoplanète] 0400 - VIE PUBLIQUE ET SOCIETE > 0403 - ECONOMIE > ECONOMIE > POLITIQUE ECONOMIQUE > GESTION DES RESSOURCES [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1701 - SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES > SCIENCES SOCIALES > ETHNOLOGIE |
| Résumé : | Les auteurs s'attachent à montrer que le souci des populations amazoniennes n'est pas tant de protéger la nature que d'en faire perdurer les ressources. Après une brève présentation des caractères essentiels des écosystèmes amazoniens, ils prennent l'exemple d'une de ces ethnies, les Wayapi de Guyane. Tout d'abord, ils démontrent que l'abondance qui caractérise l'économie de cette société s'appuie sur une connaissance excellente de l'environnement, qui seule induit de hauts rendements et permet une économie des temps de travail. Puis ils montrent que cette praxis est sous-tendue par une pensée cohérente dont le pivot est le banissement de tout excès, l'être humain s'efforçant de maintenir un équilibre entre un état divin inaccessible et une animalité menaçante. L'article conclut à la difficile articulation entre les objectifs d'une telle société et ceux du développement, tel qu'il est couramment pratiqué. (Résumé d'auteur) |
