Titre : | Impacts des perturbations d'origine anthropique sur les peuplements de chauves-souris en Guyane Française |
Auteurs : | Marguerite Delaval, Auteur |
Type de document : | thèse |
Editeur : | Paris : Université de Paris VI, 2004 |
Format : | 1 vol. (217 p.) / ill. |
Note générale : |
Thèse de Doctorat de l'Université Paris 6, spécialité écologie.
Jury : Pierre Charles-Dominique, Robert Barbault, Jean François Cosson, Michel Tranier, François Catzeflis, Jean Marc Pons. Thèse effectuée au Département d’Ecologie et de Gestion de la Biodiversité - UMR 5176 CNRS-MNHN – BRUNOY. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > ECOLOGIE ANIMALE > ALIMENTATION ANIMALE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0103 - NOMS VERNACULAIRES ANIMAUX > CHAUVE SOURIS [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0105 - FORET ET SYLVICULTURE > FORET > FORET TROPICALE |
Résumé : |
La conservation de la biodiversité est aujourd’hui tributaire de la compréhension des perturbations directes et indirectes liées à la déforestation. Afin d’approfondir nos connaissances dans ce domaine, et de permettre une gestion et une protection raisonnées de ces milieux menacés, il est impératif de déterminer comment les différentes espèces répondent aux perturbations d’origines anthropiques de leur habitat.
Nous avons tout d’abord étudié la composition et la structure d’un peuplement de chauves-souris dans une forêt primaire de Guyane Française. Le peuplement en forêt primaire est caractérisé par une grande richesse spécifique, une très grande diversité mais des abondances globales et spécifiques assez faibles. En effet, l’hétérogénéité et la diversité du milieu permettent la coexistence de nombreuses espèces qui se partagent l’espace, le temps et les ressources alimentaires dans un équilibre apparent. Dans un deuxième temps, nous avons comparé ce peuplement de forêt non perturbée à ceux de différents milieux secondaires. La déforestation entraîne une diminution du nombre d’espèces, essentiellement des Phyllostomidae endémiques des grands blocs forestiers, et une augmentation du nombre d’individus de quelques espèces opportunistes. Le régime alimentaire d’une espèce, son habitat, sa strate d’alimentation, sa taille corporelle, son type de gîte, son degré de compétition avec d’autres espèces et son degré de spécialisation vis-à-vis de ces ressources, influent sur sa capacité à se maintenir dans un milieu dégradé. Selon les espèces ces paramètres n’ont pas la même importance. [...] Les chauves-souris interagissent avec un grand nombre d’espèces végétales et participent largement au fonctionnement des écosystèmes tropicaux grâce à la pollinisation et à la dispersion des graines. En conséquence, des changements dans les communautés de chauves-souris peuvent entraîner à leur tour des modifications dans la composition et la distribution des plantes, donc, affecter l’équilibre et la dynamique de l’écosystème. (Résumé d'auteur) |