Titre : | Ecological changes in recent land-bridge islands in French Guiana, with emphasis on vertebrate communities |
Auteurs : | Jean-François Cosson, Auteur ; S. Ringuet, Auteur ; Olivier Claessens, Auteur ; [et al.], Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 1999 |
Collection : | Biological conservation, ISSN 0006-3207 |
Format : | p. 213-222 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0102 - ETRES VIVANTS > FAUNE > ANIMAL > VERTEBRE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0105 - FORET ET SYLVICULTURE > FORET > FORET TROPICALE |
Tags : | fragmentation |
Résumé : |
Traduction : En 1993, un projet multidisciplinaire étudiant les effets de la fragmentation de la forêt tropicale humide sur les îles ponts terrestres créées par un réservoir hydroélectrique a été initié en Guyane française (le Projet de fragmentation de Saint Eugène, SEFP). L'objectif principal de l'étude est de documenter les changements dans les groupes de vertébrés, y compris les lézards, les oiseaux, les petits mammifères non volants, les chauves-souris et les primates, qui présentent des différences marquées dans les capacités de dispersion.
Nous résumons ici les résultats des 4 premières années de recherche sur SEFP (1 an pré-fragmentation, 3 ans post-fragmentation), en comparant des îles avec des parcelles de contrôle voisines dans une forêt continue. Nos résultats suggèrent que la fragmentation des forêts a rapidement modifié la diversité des vertébrés, quelle que soit la capacité des espèces à se disperser dans l'eau. Les espèces présentes sur les îles ne représentent pas un échantillon aléatoire de celles présentes avant l'isolement. Au contraire, une suite commune d'espèces est rapidement devenue dominante sur chaque île, et ces espèces partagent les caractéristiques écologiques suivantes : (1) elles présentent certaines des plus grandes tailles corporelles de leur guilde, (2) elles sont des généralistes en matière d'habitat et de besoins alimentaires , (3) ils sont naturellement abondants dans les forêts non perturbées, et (4) ils ont une large aire de répartition géographique mais sont limités à la forêt tropicale humide. Ces résultats sont interprétés à la lumière d'autres études sur la fragmentation de la forêt tropicale. |