Titre : | Macroinvertebrates of brooks and rivers of Martinique. II. The familiy Leptophlebiidae: systematics biogeography and ecological distribution (Ephemeroptera) |
Auteurs : | Joan Boutonnet, Auteur ; Alain Thomas, Auteur ; Géraldine Lala, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Ephemera Editorial Collective, 2002 |
Collection : | Ephemera, ISSN 2052-1499, num. 4 (2) |
Format : | p. 81-112 |
Note générale : | Résumé en anglais et en français. |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0102 - ETRES VIVANTS > FAUNE > ANIMAL > INSECTE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0102 - ETRES VIVANTS > FAUNE > ANIMAL > MORPHOLOGIE ANIMALE |
Résumé : |
La famille des Leptophlebiidae compte deux espèces en Martinique, où elles sont des citations nouvelles : Hagenulopsis traverae marginata n. ssp., sous-espèce nouvelle d'H. traverae (Peters, 1971) décrite de l'île de la Dominique, et Terpides jessiae Peters & Harrison, 1974, décrite de l'île de Saint-Vincent. La morphologie des larves au dernier stade et des adultes d' H. traverae marginata est comparée à celle d'H. traverae traverae et a celle d'H. guadeloupensis Hofmann & Peters, 1999, décrite de l'île de la Guadeloupe. Seules quelques différences chromatiques et une variation du nombre de certaines nervures alaires transverses ont pu être mises en évidence, selon un gradient Martinique-Dominique-Guadeloupe, ce qui peut laisser à penser qu'il s'agit plutôt de trois sous-espèces d'une même espèce.
La morphologie des larves a aussi été comparée à celle d' H. minuta Spieth, 1943, décrite du Surinam (sur la base de spécimens de Guyane française); les deux espèces se distinguent par plusieurs caractères : en particulier, H. minuta est la seule à posséder des cellules a chlorure sur le labre, une adaptation à la très faible conductivité des eaux guyanaises. L'imago femelle de Terpides jessiae, inconnue jusqu'ici, est décrite. La morphologie des larves de cette espèce est comparée a celle de T. guyanensis Demoulin, 1966. En Martinique, on observe de l'amont vers l'aval le remplacement d' H. traverae marginata par T. jessiae, à la valence écologique plus étroite, mais nettement plus tolérante vis a vis des influences humaines. H. traverae marginata est l'un des bioindicateurs lotiques les plus sensibles de Martinique ; mais la survie de T. jessiae, espèce inféodée aux cours d'eau de basse altitude, est encore plus menacée, en particulier par des pratiques agricoles catastrophiques. En Guyane Française, les deux espèces Hagenulopsis minuta et Terpides guyanensis (vicariantes des précédentes) ne vivent que rarement en sympatrie. |