| Titre : | The impact of redefined species limits in Palame (Coleoptera: Cerambycidae: Lamiinae: Acanthocinini) on assessments of host, seasonal, and stratum specificity |
| Auteurs : | Amy Berkov, Auteur |
| Type de document : | article scientifique |
| Editeur : | Oxford : Oxford University Press, 2002 |
| Collection : | Biological Journal of the Linnean Society, ISSN 0024-4066, num. 76 |
| Format : | p. 195-209 |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0102 - ETRES VIVANTS > FAUNE > ANIMAL > INSECTE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0105 - FORET ET SYLVICULTURE > FORET > FORET TROPICALE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1703 - SCIENCES DE LA VIE > SCIENCES DE LA VIE > BIOLOGIE > GENETIQUE > GENOME > ADN |
| Tags : | relation plante-insecte |
| Résumé : |
Traduction : Les hypothèses concernant la spécificité d'hôte et de strate des insectes tropicaux sont couramment incorporées dans les estimations de la richesse globale en espèces, mais peu d'études empiriques évaluent de manière fiable la spécificité des insectes tropicaux. En Guyane française, les cérambycidés du genre Palame se reproduisent exclusivement dans les arbres appartenant à la famille des noix du Brésil (Lecythidaceae).
Au cours d'un projet d'élevage d'une année, Palame anceps (Bates) a émergé exclusivement d'une seule espèce hôte, mais P. crassimana Bates et P. mimetica Monné ont semblé effectuer des changements saisonniers dans leur affiliation à l'hôte. Dans le cas de P. crassimana, les spécimens de la saison sèche pouvaient être distingués de ceux de la saison des pluies par des différences subtiles de pubescence, mais il était difficile de trouver des caractères morphologiques diagnostiques soutenant leur délimitation en tant qu'espèces distinctes. Afin de détecter une différenciation génétique chez les Palame, 1049 pb d'ADN mitochondrial (gène COI) ont été séquencés. Les trois espèces nominales de Palame ont donné six groupes d'haplotypes, avec des divergences de séquence entre les groupes allant de 8,27 à 17,56%. Les espèces présentant des changements saisonniers apparents dans l'utilisation des hôtes comprenaient plusieurs groupes d'haplotypes distincts que j'interprète comme représentant plusieurs taxons au niveau des espèces. Les insectes considérés comme généralisés en raison de changements temporels ou géographiques dans l'association d'hôtes peuvent, avec une meilleure résolution dans les limites des espèces, s'avérer être des assemblages comprenant des espèces cryptiques relativement spécialisées. |
