Titre : | Territorialisation et historicité en Guyane |
Auteurs : | Marie-José Jolivet, Auteur |
Type de document : | article de revue |
Editeur : | Nice : Unité de recherches Migrations et société — URMIS, 2019 |
Collection : | Cahiers de l’Urmis, ISSN 1773-021X, num. 18 |
Format : | 21 p. |
Note générale : | Résumé en français et en anglais. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Tags : | autochtonie ; frontière ; espace transfrontalier |
Résumé : |
Cet article s’attache à mettre au jour la disparité et la complexité de la question identitaire en Guyane, à travers son double rapport à l’histoire et au territoire. Une première approche se focalise sur la société créole et l’évolution du mode de légitimation de son ancrage territorial. Passant de la quête d’une autochtonie qui se dérobe à la reconnaissance du partage de cet ancrage avec deux autres peuples fondateurs — les Amérindiens et les Marrons Aluku —, la territorialisation créole se construit à partir de la marginalisation de tous les autres, désignés comme « étrangers ». Mais cette dernière catégorie n’est pas aussi évidente qu’il y paraît a priori.
Au-delà des Aluku qu’un accord (partiel au demeurant) sur le tracé de la frontière a fait tomber dans le giron de la Guyane française, à la fin du XIXe siècle, il existe d’autres Marrons qui peuplent ou animent l’espace transfrontalier que constitue le bassin du Maroni. Certains sont aujourd’hui français par naturalisation ; d’autres aspirent à le devenir. Mais tous puisent leur incontestable historicité dans un marronnage fondateur, également partagé, dont la caractéristique première est de s’inscrire dans l’histoire de la colonisation hollandaise des côtes surinamaises… |
En ligne : | http://journals.openedition.org/urmis/1617 |