Titre : | Systematics of the Rhinellamargaritifera complex (Anura, Bufonidae) from western Ecuador and Panama with insights in the biogeography of Rhinellaalata |
Auteurs : | Sueny P. Dos Santos, Auteur ; Roberto Ibáñez, Auteur ; Santiago R. Ron, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Sofia : Pensoft, 2015 |
Collection : | Zookeys, ISSN 1313-2989, num. 501 |
Format : | p. 109-145 / ill. en coul. |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Tags : | phylogénie |
Résumé : |
Traduction : Le groupe d'espèces Rhinellamargaritifera se compose de 17 espèces de crapauds réparties dans les régions tropicales et subtropicales d'Amérique du Sud et dans l'est de l'Amérique centrale. L'identité de certaines de ses espèces est mal connue et il existe de nombreuses espèces cryptiques non décrites. Parmi elles, le statut de Rhinellamargaritifera est l'un des plus problématiques.
Son aire de répartition comprend des forêts pluviales de basse altitude séparées par les Andes, la forêt pluviale de Chocoan à l'ouest et la forêt pluviale amazonienne à l'est. Cette distribution est déroutante car les Andes constituent une ancienne et formidable barrière au flux génétique et devraient donc générer une spéciation vicariante entre des populations de plaine disjointes. Nous clarifions ici la taxonomie des populations du complexe Rhinellamargaritifera d'Amérique centrale et de la région de Chocó en Amérique du Sud. La variation morphologique et génétique des Rhinellamargaritifera a été examinée à partir de 39 populations du Chocó, 24 de la région de l'Amazonie supérieure de l'Équateur, et 37 du Panama, y compris l'holotype du Rhinellaalata panaméen. Des analyses phylogénétiques ont été effectuées sur la base des gènes mitochondriaux 12S rRNA, 16S rRNA, et cytochrome c oxydase I (COI) et du gène nucléaire Tyrosinase (Tyr). Les données génétiques et morphologiques montrent que les populations panaméennes et chocoannes sont conspécifiques. Dans la phylogénie, les populations du Chocó et du Panama forment un clade bien étayé. La morphologie de l'holotype de Rhinellaalata se situe dans l'intervalle de variation des populations panaméennes et chocoennes. Sur la base de toutes ces preuves, nous attribuons les populations de l'ouest de l'Équateur et du Panama à Rhinellaalata et démontrons que le modèle de distribution inhabituel de "Rhinellamargaritifera" des deux côtés des Andes était un artefact de frontières d'espèces incorrectement définies. |