| Titre : | Les réfugiés surinamiens en Guyane |
| Auteurs : | Sophie Bourgarel, Auteur |
| Type de document : | article de revue |
| Editeur : | Aix-en-Provence : Laboratoire parole et langage, 1990 |
| Collection : | Etudes créoles, ISSN 0708-2398 |
| Format : | p. 43-50 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
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| Tags : | frontières ; esclavage ; réfugiés |
| Résumé : |
En 1776, sous l’autorité de leur chef, Boni, quelques centaines d’esclaves en fuite traversèrent le fleuve Maroni, frontière entre la Guyane française et le Surinam. Pourchassés par les colons hollandais aidés d’esclaves marrons "pacifiés", ils se réfugient sur la rive française du fleuve.
Plus de deux cents ans plus tard, en 1986, le gouvernement français se trouve dans une situation quelque peu similaire : des descendants d’esclaves marrons (Djuka et Paramacca principalement) demeurés au Surinam, franchissent à nouveau le fleuve Maroni, fuyant le gouvernement militaire surinamien contre lequel une partie de leur ethnie a engagé une lutte armée. La zone de refuge initialement choisie par ces Noirs Marrons, aussi appelés Bushi Nenge (gens de la brousse), est sensiblement la même que celle qui a accueillie, deux cents ans plus tôt ceux que l’on appelle aujourd’hui les Bonis. Elle s’étend sur le bas-Maroni, de la crique Sparouine au saut Bonidoro. La comparaison entre ces deux événements s’arrêtera là, puisque cette fois, la France prend en main rapidement la situation de ces réfugiés arrivés sur le territoire guyanais entre septembre 1986 et mars 1987 pour leur majorité, il y a donc bientôt plus de trois ans. |
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