| Titre : | Diplomatie et politique coloniale aux marges de la Guyane française : la France et le Maroni (1848-1892) |
| Auteurs : | Tristan Bellardie, Auteur |
| Type de document : | article de revue |
| Editeur : | Paris : Société française d’histoire des outre-mers, 1997 |
| Collection : | Outre-Mers. Revue d'histoire, ISSN 2275-4954, num. 315 |
| Format : | p. 85-106 |
| Note générale : | [Ancien] nom de la revue : Revue française d'histoire d'outre-mer |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
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| Tags : | Suriname ; colonisation ; diplomatie ; Pays-Bas ; esclavage ; frontières |
| Résumé : |
L'histoire du fleuve Maroni en Guyane française se confond trop souvent avec celle du bagne qui s'y est installé à partir du milieu du siècle dernier. A l'aide de documents inédits pour la plupart, cet article s'attache à présenter une autre vision de l'histoire du Maroni.
Entre 1848 et 1891, le fleuve a été un enjeu diplomatique entre la France et les Pays-Bas, à partir du moment où la découverte dans les régions intérieures de sa division en deux branches à peu près égales a posé le problème du cours d'origine. Alors que le Maroni faisait office de frontière entre Guyane française et Surinam hollandais depuis 1713, l'existence de cette division a créé une situation dans laquelle chacune des deux puissances coloniales s'est attachée à obtenir la souveraineté de la région comprise entre les confluents. Pour cela, il leur a fallu composer notamment avec les populations descendantes d'esclaves marrons résidant sur les confluents. L'intérêt est de voir l'incidence qu'a eu le problème frontalier sur la politique coloniale française dans la région du Maroni. Si la France a fait fonctionner son appareil diplomatique dans cette affaire, elle ne l'a pas pour autant fait avec efficacité et surtout elle n'a pas su l'utiliser pour renforcer sa présence sur le Maroni. |
| En ligne : | https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1997_num_84_315_3540 |
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