| Titre : | Les métamorphoses du toucan : des Wayãpi de Guyane à la musique d’Alain Berlaud |
| Titre de série : | Musique, mondialisation et société |
| Auteurs : | Nicolas Darbon, Auteur |
| Type de document : | chapitre |
| Editeur : | Mont-Saint-Aignan : Presses Universitaires de Rennes et du Havre, 2024 |
| ISBN/ISSN/EAN : | 979-10-240-1765-5 |
| Format : | p.105-118 / photogr. en coul. |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
[Communautés] Amérindien > Caribe > Wayana [Ecoplanète] 0400 - VIE PUBLIQUE ET SOCIETE > 0407 - LOISIRS ET SPORTS > LOISIR > FETE > MUSIQUE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1701 - SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES > SCIENCES SOCIALES > ETHNOLOGIE |
| Résumé : |
Alain Berlaud a composé « Tukã », qui signifie toucan en Wayãpi. Les Wayãpisont un peuple amérindien de la forêt de Guyane vivant le long du fleuve Oyapock et au-delà. Certains villages se trouvent aussi au Brésil. Alain Berlaud, qui est né à La Rochelle, ancien élève des classes du Conservatoire de Paris et de l’IRCAM, met en œuvre, dans sa musique dite contemporaine une spiritualité que l’on peut qualifier de néochamanique.
Sa pièce « Tukã » est le premier des trois mouvements qui constituent une œuvre pour saxophone intitulée Souffles d’Amazonie. Elle s’inspire aussi bien des anciens Mayas que de la musique deWayãpi – mais plus encore du chant du toucan, qui lui-même inspire les Wayãpi. Cet article s’intéresse donc à un double processus de (ré)appropriation : celui, personnel et même intime, exposé par Alain Berlaud, du cycle de transformation ; et celui, sociétal, de la mondialisation, conduisant à des interférences entre les cultures. |

