| Titre : | Espoirs et difficultés du transfert de la gestion forestière à deux communautés de Guyane et du Cameroun |
| Auteurs : | Mikaël Poissonet, Auteur ; Alexis Parmentier, Auteur ; Brigitte Wyngaarde, Auteur ; [et al.], Auteur |
| Type de document : | article scientifique |
| Editeur : | Paris : CIRAD, 2006 |
| Collection : | Revue Bois et Forêts des Tropiques, ISSN 1777-5760, num. 289 (3) |
| Format : | p. 5-16 / ill. en coul. |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > BIODIVERSITE |
| Résumé : |
De nombreux pays ont pris récem?ment des mesures de dévolution de la gestion forestière. Ces mesures consistent à transférer le pouvoir de
l’échelon central vers des entités locales, afin de remplir trois objectifs : accroître le niveau de vie des popula?tions, permettre une meilleure conser?vation des ressources naturelles et améliorer la gouvernance locale. L’article propose une analyse compa?rative de deux expériences de dévolu?tion de la gestion forestière, l’une au Cameroun avec la mise en place des forêts communautaires et l’autre en Guyane avec l’instauration de zones de droits d’usage collectifs (Zduc). Cette analyse montre que, si la ges?tion forestière décentralisée en Guyane et au Cameroun partage des objectifs communs, elle peut diverger dans ses résultats. Premièrement, la dévolution de la gestion forestière ouvre des perspectives intéressantes de développement local au Cameroun tandis que la Zduc, centrée sur la sub?sistance de la communauté, corres?pond davantage à un moyen de sécu?risation de l’usage des ressources en Guyane. Deuxièmement, même si cer?taines mesures conservationnistes sont prises par les communautés, la préservation des ressources natu?relles n’apparaît dans aucun des deux cas comme un objectif majeur. Troisièmement, la mise en œuvre de ces deux modes de gestion requiert un soutien d’opérateurs extérieurs, qui est décisif au Cameroun mais plus léger en Guyane. Dans les deux cas, toutefois, cet appui extérieur participe à l’émergence ou au renforcement d’institutions communautaires en charge de la gestion de la forêt. |

