| Titre : | Yaou : Guyane, Maripasoula |
| Auteurs : | Mickaël Mestre, Auteur |
| Type de document : | rapport |
| Editeur : | Institut National de Recherches Archéologiques, 2013 |
| Format : | 214 p. |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
[Communautés] Amérindien [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1701 - SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES > HISTOIRE > ARCHEOLOGIE [Localités] Maripasoula |
| Tags : | archéologie ; céramique ; montagne couronnée |
| Résumé : |
Le projet minier de Yaou se situe à 12 km au Nord-est de la ville de Maripasoula et 230 km au Sud-ouest de Cayenne en Guyane Française. La surface d’exploration égale à 52 km², est localisée dans un contexte propice aux implantations amérindiennes. La méthodologie prescrite par le Service régional de l’Archéologie de Guyane devait comporter une phase de prospection pédestre de l’ensemble du futur PEX, puis si nécessaire, la réalisation d’un diagnostic en tranchées ou en sondages avec l’observation des vestiges et des stratigraphies, sur le site fortifié de Yaou, en particulier. La zone de prospection a été divisée de façon arbitraire en plusieurs grands carrés de 1 km². Certains secteurs n’ont pas pu être atteints, du fait de leur éloignement par rapport à la base-vie ou par manque de temps. Les autres secteurs ont tous été prospectés les uns après les autres. Certains sites ont été découverts seulement par la présence de mobilier céramique dans des souches de déracinement. Nous ne possédons pas de données sur la stratigraphie, l’étendue spatiale et l’importance de ces dernières occupations. Les quelques tessons découverts en prospection dans des mottes racinaires, restent insuffisants pour tenter de relier culturellement et chronologiquement les sites entre eux. Dans l’état actuel des connaissances, il est impossible de savoir s’il s’agit de sites contemporains « fédérés » autour de la montagne couronnée ou la vision cumulée d’occupations régionales successives sur une très longue période. Ceci-dit, sur un plan culturel, les sondages mécaniques ont permis de collecter un nombre suffisant d’éléments caractéristiques de la culture matérielle pour tenter de faire des rapprochements. Ainsi, quelques artefacts provenant du site à fossé (97353 001), d’Ikelou (97353 077) et d’un site de débitage du quartz (97353 100) possèdent quelques caractères communs. Il n’est pas à exclure que l’on soit face à des sites spécialisés regroupés sur un même laps de temps dans un espace géographique proche autour de la montagne couronnée de Yaou. La phase de prospection s’est donc achevée par la découverte de treize sites ou indices de sites, auxquels il faut rajouter six sites déjà reconnus antérieurement qui se répartissent comme suit : trois dans l’emprise et trois autres en limite extérieure du permis minier. Au total, six sites dans la zone d’intervention, ont été sélectionnés pour la réalisation d’évaluations complémentaires à l’aide d’une pelle mécanique. Les évaluations mécaniques ont consisté en l’ouverture de fenêtres ou de tranchées destinées à mieux percevoir l’organisation des sites et à confirmer, le cas échéant la chronologie du site de Yaou. Les résultats C14 confirment que l’aménagement du fossé de Yaou fut sans doute réalisé vers le début du premier millénaire de notre ère. La plupart des datations renvoient à une succession de faits archéologiques survenus entre 45 BC et 442 AD. Un seul résultat décrit une phase d’occupation manifestement nouvelle distante de 548 ans de la précédente et témoigne peut être d’une exploitation du site sur une durée beaucoup plus longue que celle documentée jusqu’alors ou d’une réoccupation du lieu après une phase d’abandon. Néanmoins, la présence et le comblement volontaire d’un autre fossé dans la partie nord de la montagne couronnée reste encore une énigme. A l’issu de cette opération, la fonction du site de Yaou n’est toujours pas connue précisément. D’une façon générale, ce diagnostic aura tout de même permis la collecte de données nouvelles dans la région de Maripasoula. L’ensemble des résultats traduit une présence humaine importante dans des zones assez méconnues, très en retrait des principaux affluents du Maroni comme ici la rivière Grand Inini. Néanmoins, le site archéologique de Yaou, qui a déjà connu par le passé plusieurs dommages semble aujourd’hui plus que jamais menacé par le développement minier de la zone. Sommaire - Données administratives, techniques et scientifiques Fiche signalétique Mots-clefs des thésaurus Intervenants Notice scientifique Tableau récapitulatif des résultats Localisation de l’opération Arrêté de prescription Arrêté de désignation du responsable scientifique Projet de diagnostic Résultats Introduction 1.1. Circonstances de l’intervention 1.2. Stratégies et méthodes mises en œuvre 1.3. Etats des connaissances 2. Résultats 2.1. Les résultats archéologiques du site 97353001 2.2. Les résultats archéologiques du site 97353077 2.3. Les résultats archéologiques du site 97353073 2.4. Les résultats archéologiques du site 97353100 2.5. Les résultats archéologiques du site 97353102 2.6. Les résultats archéologiques du site 97353103 2.7. Conclusion générale sur les sites 97353100, 97353102 et 97353103 2.8. Les résultats archéologiques du site 97353101 2.9. Les autres sites 2.10. L’étude céramique des autres sites (Matthieu Hildebrand) 2.11. Conclusion préliminaire de l’étude céramique (Matthieu Hildebrand) 3. Conclusion |
