Titre : | Dynamiques interethniques dans le haut Maroni |
Auteurs : | Francis Dupuy, Auteur |
Type de document : | partie d'ouvrage |
Editeur : | Paris : IRD - Institut de Recherche pour le Développement, 2007 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7099-1630-1 |
Format : | pp. 107-117 |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Communautés] Amérindien > Caribe > Wayana [Communautés] Bushinenge > Aluku [Communautés] Bushinenge > Ndjuka [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1701 - SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES > SCIENCES SOCIALES > ETHNOLOGIE |
Tags : | wayana ; aluku ; relations interethniques ; Haut-Maroni |
Résumé : |
Dans la région du haut Maroni, de part et d’autre de la frontière entre le Surinam et la Guyane française, cohabitent deux ensembles sociaux et culturels, dans un complexe de relations originales tissé depuis la fin du XVIIIe siècle.
Il s’agit d’une part des Wayana et d’autre part des Aluku. Au nombre de 800 à 900 sur le Litani (cours supérieur du Maroni), les Wayana, groupe amérindien de la famille caribe, habitent aussi au Brésil, sur le Paru (affluent de l’Amazone), et au Surinam, sur le haut Tapanahony ; ce qui porte leur effectif total à environ 1 500 personnes. Les Aluku (autrement désignés Boni) constituent l’une des six communautés résultant du marronnage généré par le système esclavagiste de l’ancienne Guyane hollandaise, devenue le Surinam. Ils sont établis sur le fleuve Maroni à la suite de deux guerres menées au cours du XVIIIe siècle contre les forces coloniales hollandaises (HOOGBERGEN, 1990). Leur effectif est de l’ordre de 4 000 à 4 500 personnes. L’investigation que nous conduisons depuis plusieurs années vise à comprendre, précisément, le complexe de relations entre ces deux ensembles, forgé durant plus de deux siècles et, comme nous le verrons, toujours actif de nos jours. |