Titre : | Suivi par télédétection des dynamiques d'évolution de la végétation sur les sites d'orpaillages en Guyane Française |
Auteurs : | Rose-Eva Moua Nédellec, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : AgroParisTech, 2024 |
Format : | 64 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0200 - ENVIRONNEMENT > 0201 - POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT > POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT > ENVIRONNEMENT [Ecoplanète] 1000 - POLLUTIONS ET EFFETS DE LA POLLUTION > 1001 - POLLUTIONS > POLLUANT |
Tags : | Orpaillage ; déforestation ; impacts |
Résumé : |
En Guyane Française, plus de 34 000 hectares de forêt guyanaise ont été déforestés depuis environ une vingtaine d’années (2000-2024) par l’activité minière légale ou illégale. Sur le
territoire concerné par le Parc amazonien de Guyane (PAG), ce sont 5 904 ha de forêt qui ont été impactés au cours de cette période. Si la déforestation liée à ces activités fait l’objet d’un suivi rigoureux depuis de nombreuses années, l’évolution post-exploitation de la végétation n’a fait l’objet que d’études localisées. A ce jour, aucune étude ne s’était intéressée aux dynamiques de reprise globale de la végétation post-exploitation à l’échelle du territoire en mobilisant les outils de cartographie. Le présent stage cherche donc à répondre à ce besoin ainsi qu’à contribuer à l’une des missions du PAG qui est de produire des indicateurs d’impacts des activités d’orpaillage afin d’assurer un diagnostic efficace des impacts environnementaux et humains de cette activité. La présente étude cherche donc à comprendre quels sont les facteurs expliquant les possibles évolutions de la végétation entre 2015 et 2020 à partir de données acquises sur la période 2000-2024. Sur la base de données issues d’images satellite de 2015 et 2020, de données établies par le cadastre minier et des acteurs de l’Observatoire de l’Activité Minière (cartographies de surfaces exploitées, de détection de barranques, de typologies de reprise de la végétation en 2015 (image SPOT 6-7) et 2020 (image Sentinel-2)) nous avons pu analyser l’effet de différentes variables (état de végétation initial, coefficient d’ouverture, type d’activité, nombre d’années sans perturbation, type d’exploitation, nombre d’années d’activé, surface) sur les dynamiques de la végétation. Après avoir clarifié les biais, vérifié et consolidé la fiabilité de ces données, nous avons réalisé des modèles multinomiaux impliquant de 1 à 7 variables explicatives. La comparaison de modèles, grâce aux statistiques bayésiennes, nous a permis de hiérarchiser les facteurs responsable des différentes évolutions de la végétation sur les sites exploités entre 2015 et 2020 ainsi que d’établir les possibles liens entre chacun des facteurs étudiés et leurs impacts. Ainsi les facteurs les plus déterminants de la végétation en 2020 sont l’état de la végétation en 2015, la prise en compte de la forme de surface d’exploitation, du type d’activité (légale / illégale) et le temps sans perturbation. Ces résultats présentent ainsi des candidats concrets et fiables pour établir des indicateurs de suivi d’impacts de l’orpaillage. De nouvelles méthodes de détection (semi-automatiques et automatiques) de données satellitaire et de définition d’indicateurs sont alors prospectées dans le but de réduire le biais de nos données, mais aussi de pérenniser et rendre répétable les protocoles de collecte de la donnée. |
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Public
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