Titre : | Réhabilitation de sites miniers sur le territoire concerné par le Parc Amazonien de Guyane : étude de faisabilité d'opérations de réhabilitation |
Auteurs : | Alice Jung-Fourquez, Auteur |
Type de document : | thèse |
Editeur : | Paris : AgroParisTech, 2022 |
Format : | 1 vol. (88 p. + XXXV) |
Note générale : |
Thèse soutenue publiquement le 18/02/2022.
Jury : Stéphane Traissac (examinateur), Arnaud Anselin (tuteur de stage), Rphaël Manley (enseignant référent) |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0200 - ENVIRONNEMENT > 0203 - GESTION ET PROTECTION DES ESPACES NATURELS > IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT [Ecoplanète] 0800 - INDUSTRIE > 0801 - ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL > EXPLOITATION INDUSTRIELLE > EXPLOITATION MINIERE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1705 - ELEMENTS CHIMIQUES > OR |
Tags : | orpaillage ; orpaillage illégal |
Résumé : |
L’or est exploité depuis des millénaires. En Guyane Française, les premiers éléments attestant une exploitation aurifère locale datent de la fin du XIXe siècle. Depuis, les méthodes d’extraction ont évolué, et l’exploitation illégale s’est implantée sur le territoire. Les équipes du Parc amazonien de Guyane (PAG) luttent tous les jours contre ces activités illégales. Afin d’augmenter la préservation de ses écosystèmes extraordinaires, le PAG mène une analyse de l’opportunité de réhabiliter des sites miniers abandonnés sur son territoire.
L’analyse des données sur le territoire guyanais souligne que 30 600 ha ont été déforestés depuis plus de trente ans, dont 5 600 ha sur le territoire du Parc, en raison de l’exploitation aurifère légale ou illégale. Les activités illégales, suivies de près par les forces de police ne cessent de se développer et atteignent des zones très reculées. La nature des impacts de ces activités minières sur l’environnement reste difficilement caractérisable, menant alors à considérer chaque site aurifère comme unique lors de son étude pour y mener des actions de réhabilitation. Finalement, c’est par l’identification des éléments écologiques clés à réhabiliter individuellement sur chaque site que la réflexion sur les opportunités de mise en place d’actions de réhabilitation des écosystèmes peut être engagée. |