| Titre : | From inselberg to inselberg: floristic patterns across scales in French Guiana (South America) |
| Auteurs : | Corinne Sarthou, Auteur ; Sandrine Pavoine, Auteur ; Jean-Pierre Gasc, Auteur ; [et al.], Auteur |
| Type de document : | article scientifique |
| Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 2017 |
| Collection : | Flora, ISSN 1618-0585, num. 229 |
| Format : | p. 147-158 |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > BIOGEOGRAPHIE > ESPECE ENDEMIQUE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > MILIEU NATUREL [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0102 - ETRES VIVANTS > FLORE |
| Résumé : |
Traduction : La végétation des affleurements granitiques a été comparée dans 22 inselbergs de la Guyane française, en Amérique du Sud, à l'aide d'analyses RLQ et du quatrième coin pour identifier les principales relations entre les gradients environnementaux et les traits des plantes.
À l'échelle de l'ensemble du territoire, la distribution des espèces et des caractéristiques des espèces était principalement déterminée par un gradient spatialement structuré englobant le climat régional (précipitations annuelles), la matrice forestière (ouverture de la canopée) et les caractéristiques des inselbergs (altitude, forme, habitats, forêt sommitale, degré d'épiphytisme, événements liés aux incendies). Des facteurs biogéographiques, environnementaux et historiques contribuent à expliquer la variation observée à une échelle grossière et deux groupes d'inselbergs sont identifiés. Un premier groupe occupe la pénéplaine méridionale dans une matrice forestière semi-ouverte et présente une représentation plus élevée d'espèces suffrutescentes et de plantes grimpantes, une représentation plus faible d'arbustes dressés, un degré plus faible d'endémisme du bouclier guyanais et une incidence plus élevée d'utilisation humaine et d'autochtonie. Toutes ces caractéristiques suggèrent une adaptation à des environnements plus perturbés liés aux changements climatiques et à la savanisation passés ainsi qu'aux influences humaines. Un second groupe, caractérisé par des traits végétaux opposés, occupe la partie nord de la Guyane et l'extrême sud au sein d'une matrice forestière fermée. Au sein des archipels (inselbergs distants de moins de 7 km), les tests de C-score et de Mantel ont révélé respectivement une cooccurrence aléatoire des espèces végétales et une augmentation de la dissimilarité floristique avec la distance sans changement concomitant des traits végétaux, suggérant que des facteurs stochastiques structurés dans l'espace (limitation par la dispersion) étaient le moteur du changement de la végétation à une échelle fine. |
