Titre : | The French Guianan endemic Molossus barnesi (Chiroptera: Molossidae) is a junior synonym for M. coibensis |
Auteurs : | François Catzeflis, Auteur ; Yann Gager, Auteur ; Manuel Ruedi, Auteur ; [et al.], Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 2016 |
Collection : | Mammalian Biology, ISSN 1616-5047, num. 81 (5) |
Format : | p. 431-438 / ill. |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Résumé : |
Traduction : La taxonomie des petites espèces néotropicales de Molossus a été notoirement difficile en raison du manque de matériel comparatif adéquat. Un taxon en particulier, Molossus barnesi Thomas, 1905, était considéré comme limité à une étroite bande de zones côtières autour de Cayenne, en Guyane française, et n'était jusqu'ici représenté que par trois spécimens spécimens femelles. Il a été diversement considéré comme une espèce à part entière, ou synonyme de Molossus molossus ou Molossus coibensis. Grâce à la découverte de plusieurs colonies mixtes colonies mixtes de ces petits molosses dans deux localités de Guyane française, nous avons pu obtenir obtenir et mesurer un large échantillon (près de 200 spécimens) d'individus adultes afin de mieux évaluer leur variation morphologique.
En raison des distributions largement bimodales et non superposées des mesures de mesures externes telles que la longueur de l'avant-bras, nous avons pu démontrer l'existence de deux morphotypes sympatriques, le plus petit correspondant à M. barnesi et le plus grand à M. molossus. Les comparaisons univariées et multivariées des caractères cranio-dentaires et externes suggèrent en outre que les nouvelles séries de barnesi de Guyane française ne diffèrent pas notablement des spécimens attribués à M. coibensis provenant d'ailleurs. La reconstruction moléculaire basée sur le gène du code-barres (CO1) a confirmé leur distinction génétique, mais aussi les relations globalement proches (divergence moyenne de 1,7 %) de tous les taxons analysés dans ce groupe. Bien qu'aucun des haplotypes ne soit partagé entre les taxons, les haplotypes de M. coibensis du Panama et de M. barnesi de la Guyane française sont mélangés dans un seul cluster, mal supporté, suggérant que ces animaux pourraient représenter une seule espèce biologique. Sur la base de toutes les preuves, nous recommandons donc de traiter barnesi comme un synonyme junior de M. coibensis, une espèce maintenant largement et continuellement distribuée de l'Amérique centrale à l'Amérique du Sud centrale. |