Titre : | Les plantes à roténone en Amazonie |
Auteurs : | Paul Lecointe, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Paris : Laboratoire d'agronomie coloniale, 1936 |
Collection : | Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, ISSN 0370-3681, num. 180 (16) |
Format : | p. 609-615 |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : |
(Extrait) : Gomme dans toutes les régions de la zone tropicale, II existe, dans les immenses forêts de l'Amérique centrale et de la partie
septentrionale du continent sud-américain de nombreuses espèces de plantes ichtyotoxiques, désignées d'une façon générale par les noms de barbasco, dans les pays de langue espagnole, timbô, tingui, oucunambi, en territoire brésilien, nicou, ou nivré,en Guyane française, haiari, en Guyane anglaise, et nékoé, en Guyane hollandaise. C'est ainsi qu'en Amazonie, malgré la prohibition légale, l'empoisonnement des petites rivières par les timbôs est encore pratiqué très souvent, dans le but de capturer, rapidement et presque sans travail, une grande quantité de poisson. Suivant los localités, les plantes utilisées varient beaucoup : ce sont des herbes, des arbustes, des lianes ou même des arbres, qui appartiennent à diverses familles botaniques et dont les propriétés toxiques sont dues soit à des alcaloïdes, à des glucosides ou à des saponines, soit à de nombreux produits encore mal déterminés. [C'est sur ces plantes, en particulier celles à roténone, que s'intéresse cet article] |