Titre : | Parc Amazonien de Guyane - Rapport d'activité 2010 |
Auteurs : | Parc Amazonien de Guyane, Auteur |
Type de document : | rapport |
Editeur : | Remire-Montjoly : Parc Amazonien de Guyane, 2011 |
Format : | 1 vol. (56 p.) / couv. ill. en coul., ill. en coul. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 1800 - TYPES DE DOCUMENTS (ancien) > RAPPORT D'ACTIVITE |
Résumé : |
Grandes lignes : élaboration de la charte, surveillance du territoire, connaissances et suivis des milieux naturels, développement local du territoire, reconnaissance des identités culturelles, la vie de l'établissement, la gouvernance.
Edito : Après une phase de déploiement intense en 2009, le Parc amazonien de Guyane a consolidé les chantiers entrepris. Consolidation de la mise en place des infrastructures et des équipements collectifs, consolidation des équipes avec des recrutements répondant aux besoins particuliers des missions de l’Etablissement public, poursuite des actions dans les domaines de la protection des patrimoines et du développement local, le tout sur un territoire vaste, enclavé et multiculturel. Consolidation aussi du rôle du Parc national pour relayer les besoins et les attentes du territoire et faciliter l’avancée des dossiers auprès des institutions concernées, tant à l’échelle locale que régionale et nationale. Consolidation aussi de l’action par un travail plus transversal entre les services de l’Etat, les collectivités et les éta?blissements concernés. L’orpaillage illégal, fléau portant atteinte à la souveraineté de l’Etat, à l’intégrité du Parc national, à la sécurité et au bien-être des populations, reste une priorité pour le Parc amazonien de Guyane. L’Etablissement coopère avec la Préfecture et les Forces de l’ordre dans leur mission de lutte et poursuit son rôle de diagnostic, de surveillance et d’alerte. Il informe les autorités à tous niveaux. Cet engagement a commencé à porter ses fruits puisque pour la première fois, nous n’avons pas observé de recrudescence des chantiers illicites sur le territoire du Parc national. En revanche, les populations continuent de souffrir des nuisances induites et nous restons donc mobilisés. [...] Enfin, 2010 fut aussi l’occasion pour le Parc national de consolider son rôle pour le développement local dans le respect des modes de vie des populations du Sud de la Guyane. L’Etablissement a continué à mobiliser des fonds et des compétences pour mettre le pied à l’étrier aux porteurs de projets et dynamiser le tissu associatif et socio-économique. Soutien à la création d’entreprises à travers le programme LEADER, soutien aux initiatives culturelles avec l’appui à des manifestations sur le territoire et surtout, une volonté de reconnaissance des identités culturelles qui a notamment trouvé écho dans deux projets phares en 2010 : la reconstruction du tukusipan de Taluen sur le haut Maroni et l’élaboration du dossier d’inscription du maraké wayana – apalaï au patrimoine mondial de l’UNESCO. |