Titre : | Notes de pédologie guyanaise - Les Djougoung-Pété du bassin-versant expérimental de la crique Grégoire (Sinnamary - Guyane Française) |
Auteurs : | Philippe Blancaneaux, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Paris : Office de la recherche scientifique et technique outre mer (ORSTOM), 1973 |
Collection : | Cahiers de l'ORSTOM, série Pédologie, ISSN 0029-7259, num. XI (1) |
Format : | p. 29-42 / ill. |
Note générale : | Résumé en français, en anglais et néerlandais. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1707 - SCIENCES DE LA TERRE ET DU SOL > GEOLOGIE > GEOMORPHOLOGIE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1707 - SCIENCES DE LA TERRE ET DU SOL > PEDOLOGIE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1708 - GEOGRAPHIE PHYSIQUE [Ecoplanète] 1700 - SCIENCES > 1708 - GEOGRAPHIE PHYSIQUE > RELIEF |
Résumé : |
Sur les formations gneisso-migmatitiques du bassin versant de la crique Grégoire (station hydrologique de l’ORSTOM sur un affluent du fleuve Sinnamary - Guyane Française), un curieux processus de formation de trous a été observé. Ces trous dans le sol, les djougoung-pété, sont généralement circulaires et engendrent un micro-relief très particulier.
L’origine et le mode de formation de ces trous apparaissant quelquefois côte à côte, sans traces ni relations visibles avec les facteurs responsables posent un problème. L’hypothèse proposée est appuyée sur des observations dans des régions topographiques et pédologiques variées et par des mesures physico-chimiques réalisées in situ et in vitro. L’existence de ces trous serait due à la chute des arbres qui ont un enracinement très superficiel, dans un horizon bien structuré, mais limité dès 40 cm de profondeur par un matériau nettement plus compact et imperméable. Cette limite a pour conséquence une instabilité relative des arbres; des vents modérés suffisent à leur déracinement. Déracinés, ils laissent des trous qui sont soit constamment nettoyés des fractions fines du sol par ruissellement, soit le domaine de la stagnation temporaire de l’eau et des débris végétaux. Ce biotope est défavorable à la régénération de la forêt et une flore herbacée pauvre s’établit là. Les arbres tombés disparaissent relativement plus rapidement et les trous restent visibles. |