Titre : | Réseau des Mémoires vivantes d’Amazonie - Aménagement du territoire, architecture et art de bâtir vernaculaires : Travail d’analyse et d’état des lieux des modes de vie et d’habiter vernaculaires - restitution de la mission réalisée sur le Haut-Maroni sur la période 2012-2013 |
Auteurs : | Yâsimîn Vautor, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Cayenne : Direction des Affaires Culturelles de Guyane (DAC), 2013 |
Format : | 1 vol. (268 p.) / ill. en coul. |
Note générale : |
Document unique de base, présenté ici en plusieurs fichiers.
Pidima, Antecume Pata, Pelea & Palimino. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : |
La présente étude s’attache à l’analyse des groupes d’habitations situés en amont de la ville de Maripasoula, sur les rives de Litani et Tampok. Elle correspond à une population d’environ 1000 à 1100 habitants.
Villages étudiés : TWENKE, ANTECUME-PATA, PALIMINO, PALEA, PIDIMA. Marquée par une diversité culturelle originale pour un département français, la Guyane se distingue notamment par l'existence de groupes d'habitations identifiés sous formes de bourgs ou de villages, souvent difficiles d'accès, dont les résidents se sont sédentarisés pour certains depuis moins d'un demi-siècle. A l'image de Pidima ou d'Antecume-Pata, les villages dits amérindiens du Haut-Maroni posent clairement la question de la valorisation d'un patrimoine aux composantes éphémères face à l'évolution des pratiques et modes de vie. Si la valorisation des structures vernaculaires monumentales telles que les Tukusipans est avérée, l'évolution des modes de construire et d'occuper l'espace au quotidien sont très peu étudiés. Quoi protéger ? A quel titre ? Avec quelle légitimité ? Pour quelle finalité ? ... Les enjeux portés par la valorisation du patrimoine culturel en Guyane en général et sur le Maroni en particulier obligent à interroger un rapport complexe à la mémoire, aux modes de faire et à la notion d'authenticité. Le projet est pensé comme un outil de connaissance et d'aide à la décision des acteurs du développement local à travers l'analyse vulgarisée de l'architecture vernaculaire et des pratiques issues des cultures de Guyane. Il propose de se détacher des "a priori identitaires" et d'établir un état des lieux de l'existant, tenant compte des éléments d'architecture référencés comme "remarquables" tout comme des constructions plus modestes ou différentes qui, de par leur existence et leurs usages, sont également des marqueurs identitaires. La règle était ainsi de tout prendre en compte : carbet sur pilotis en bois, maison "en dur" faites de parpaings, abris sous bâches, débarcadères naturels ou aménagés, cheminements, cours, barrières végétales... |