| Titre : | When subsistence fishing meets conservation issues: survey of a small fishery in a neotropical river with high biodiversity value |
| Auteurs : | Guillaume Longin, Auteur ; Guy Fontenelle, Auteur ; Louis Bonneau de Beaufort, Auteur ; [et al.], Auteur |
| Type de document : | article scientifique |
| Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 2021 |
| Collection : | Fisher research, ISSN 0165-7836, num. 241 |
| Format : | 9 p. / cartes |
| Note générale : | Cet article présente des résultats quantitatifs issus essentiellement des données des débarquements de pêche réalisés auprès des pêcheurs locaux, ainsi que des pêches scientifiques faites dans les stations en amont des grands affluents du Lawa. |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : |
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| Résumé : |
Traduction : Le secteur de la pêche continentale est essentiel à la subsistance dans de nombreuses régions du monde. L'exploitation des ressources halieutiques devrait augmenter parallèlement à l'accroissement de la population humaine, ce qui pose des problèmes de conservation dans les régions à forte biodiversité.
La petite pêcherie du fleuve Maroni, en Guyane française, est un haut lieu de la biodiversité et d'endémisme où l'on soupçonne un épuisement des ressources. Nous avons enquêté sur 754 débarquements de bateaux dans sept villages situés dans la moitié supérieure du bassin versant, représentant > 6300 poissons pendant la période d'étude (novembre 2013 - septembre 2014). Les pêcheurs utilisaient presque exclusivement des canoës avec des moteurs hors-bord (75 %) et pêchaient dans un rayon de 32 km de leurs villages. La plupart des poissons ont été capturés dans des trémails (81 %) ; les 20 espèces les plus débarquées représentaient plus de 87 % des captures. Selon le village, les captures quotidiennes et la biomasse étaient en moyenne de 6-14 poissons et de 1,7- 13 kg par débarquement de bateau, respectivement. Sept sites de contrôle situés en dehors des zones de pêche ont été pêchés pour identifier les différences potentielles dans les prises par unité d'effort et la taille des poissons. Par 100 m2 de filet trémail, les captures moyennes variaient de 4 à 13 et de 8 à 29 poissons dans les villages et les sites de contrôle, respectivement, tandis que la biomasse de poissons variait de 0,9 à 4 et 3,5 %. 0,9 à 4 et 3,2 à 7 kg dans les villages et les sites de contrôle, respectivement. Pour toutes les espèces confondues, les poissons capturés sur les sites de contrôle de contrôle étaient plus gros que ceux débarqués dans les villages. Cette différence était significative pour neuf des espèces les plus débarquées. Les différences de techniques de pêche et de captures de poissons entre les villages illustrent la disparition progressive de la pêche de subsistance ancestrale. Nos résultats confirment les indications selon lesquelles la communauté de poissons du cours supérieur du Maroni est exploitée de manière intensive, abordent la question de la durabilité de la pêche à cet endroit, et attirent l'attention sur la nécessité de de conserver la remarquable biodiversité du fleuve. |
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