| Titre : | Rapport de mission - Haute Wanapi - Monts Bakra/Pic Coudreau de l'est (20-25 mars) |
| Auteurs : | Pierre Charles-Dominique, Auteur ; Jean-Christophe de Massary, Auteur ; Aurélien Miralles, Auteur ; [et al.], Auteur |
| Type de document : | rapport |
| Année de publication : | 2006 |
| Format : | 1 vol. (4 p.) |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
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| Résumé : |
Des prospections dans ces zones ont déjà été faites en 2002 et 2003 (voir rapports).
Ces espèces généralement inféodées aux grandes savanes herbeuses de l'intérieur ou du littoral et ne pénètrent pas en forêt. Cette nouvelle mission avait pour objectifs : visite de la savane ouest non prospectée de la savane-roche de la Haute Wanapi, prélever des spécimens de Cnemidophorus lemniscatus sur la Haute Wanapi et prélever des Mabuya sur le Pic Coudreau pour faire de la génétique et répondre aux questions posées par leur présence sur ces sites (M. nigopunctata ou M. bistriata). Une seconde mission en 2004 sur le Pic Coudreau n'a pas permis de capturer des Mabuya sur la savane-roche mais des Mabuya nigropunctata avaient été capturés dans les forêts aux alentours. Lors de cette mission aucune nouvelle espèce n'a été inventoriée par rapport aux précédentes missions. Les résultats des études phylogénétiques menées par Aurélien Miralles ont montrés que sous le nom de Mabuya nigropunctata sont regroupées trois espèces cryptiques et distinctes mais étroitement apparentées. La première se trouve dans la moitié ouest de l'Amazonie et sur la côte caraïbe du Venezuela, la seconde : limite sud de l'Amazonie brésilienne et la troisième : moitié est de l'Amazonie dont Plateau des Guyanes. En Guyane française tout les individus capturés sont conspécifiques mais il existe deux haplotypes : l'un correspond aux individus de la savane-roche, ils semblent proches des populations de l'ouest des Guyanes (Venezuela et Guyana) et l'autre répandu sur l'ensemble de la Guyane et correspondant aux individus capturés en forêt en 2004. Ceci suggère une isolation géographique récente et courte donc sans spéciation. Ceci va dans le sens des études en cours sur les Atelopus et Dendrobates qui montrent une régression forestière isolant des populations de nouveau en contact auj'ourd'hui. La présence d'Eleutherodactylus sp : cette espèces a une répartition discontinue (Trinité, Lucifer, Kotika,...) d'où une isolement récent potentiel ? L'absence de Epipedobates hahneli pose aussi des questions de ce type. |
