| Titre : | Raptor communities in French Guiana: Distribution, habitat selection, and conservation |
| Auteurs : | Jean-Marc Thiollay, Auteur |
| Type de document : | article scientifique |
| Editeur : | Hastings : Raptor Research Foundation, 2007 |
| Collection : | Journal of Raptor research, ISSN 0892-1016, num. 41 (2) |
| Format : | p. 90-105 |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : |
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| Résumé : |
Traduction : La Guyane française possède encore un gradient complet d'habitats naturels, allant des mangroves côtières, des marais et des savanes (environ 3700 km2), aux marécages et à la forêt primaire humide de basse altitude de la terra firme (environ 80000 km2). Trente-deux sites d'étude, de plus de 2000 ha chacun, ont été étudiés dans tout le pays, y compris tous les principaux types de végétation de 1981 à 2003 pendant plus de 5472 heures de recherche effective des rapaces en plein jour. Les techniques de recensement ont pris en compte le comportement et la détectabilité de chaque espèce pour évaluer leur abondance et leurs associations d'habitat.
La communauté des rapaces de Guyane française comprenait 27 espèces forestières, cinq espèces restreintes aux lisières forestières et aux grandes trouées, cinq espèces des zones humides et des mangroves, huit spécialistes des prairies côtières, quatre migrants néarctiques et sept taxons occasionnels au statut non confirmé. Dans les 19 sites de forêt primaire non perturbée, le rapace le plus commun était le Faucon pèlerin (Micrastur gilvicollis). De nombreuses espèces étaient rares ou réparties de façon inégale : 15% de toutes les espèces ont été trouvées dans seulement 5-11% des 32 localités échantillonnées et Il n'y avait pas de différence significative dans la richesse des espèces entre les régions du pays. Certains taxons répandus en Amérique latine (Cathartes, Accipiter, Micrastur) étaient comparativement rares et locaux en Guyane française, où des espèces plus typiquement amazoniennes étaient présentes. L'abondance moyenne des vautours forestiers, des aigles et des caracaras a diminué avec les activités de chasse et d'exploitation forestière. Les estimations des populations d'espèces forestières à l'échelle du pays variaient de moins de 100 couples pour les spécialistes de l'habitat tels que le faucon à poitrine orange (Falco deiroleucus) et le caracara noir (Daptrius ater) et de 400-500 couples pour les aigles harpie (Harpia harpyja) et huppé (Morphnus guianensis) les plus grands et les plus répandus, à plus de 10 000 couples pour le faucon forestier commun. (résumé d'auteur) |
