Titre : | Multi-species territoriality and dynamic of neotropical forest understorey bird flocks |
Auteurs : | Mathilde Julien, Auteur ; Jean-Marc Thiollay, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | New-York : Wiley & Sons, 1998 |
Collection : | Journal of Animal Ecology, ISSN 0021-8790, num. 67 |
Format : | p. 227-252 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Tags : | territoire |
Résumé : |
Traduction : 1. Onze volées contiguës d'oiseaux d'espèces mixtes, dont les individus portent des bagues de couleur, ont été suivies en continu pendant 3 ans dans une zone d'étude de 132 ha de forêt primaire humide en Guyane française.
2. Les membres des volées ont été divisés en six catégories en fonction de leur propension à voltiger et de leur présence : 10 espèces centrales ou permanentes et 56 espèces régulières, occasionnelles ou incidentes. Chaque espèce centrale était représentée par un seul couple reproducteur avec ses jeunes et des "flotteurs" supplémentaires (subadultes et adultes non accouplés). 3. Les domaines vitaux des troupeaux se chevauchaient légèrement, mais étaient défendus de manière communautaire par toutes les espèces principales dans les zones de chevauchement. Leur taille variait de 3-2 à 14-3 ha et était inversement corrélée à la densité de la végétation, mais pas à la taille du troupeau ni à la composition des espèces. 4. Le nombre, la taille et la composition des troupeaux, ainsi que les limites, étaient très stables entre les saisons et les années. Chaque groupe avait un seul site de rassemblement permanent et un site de baignade en fin d'après-midi, ce dernier étant parfois partagé par 2 ou 3 groupes. 5. Les espèces principales produisaient 0-18-0-73 oisillons par couple par an, qui restaient dans leur troupeau natal pendant 200 à plus de 421 jours. Ensuite, ces individus se déplaçaient généralement entre deux et six troupeaux différents, parfois jusqu'à 3 ans, avant de trouver un partenaire et un troupeau où ils pouvaient s'installer et se reproduire. Après la reproduction, ils restaient probablement toute leur vie dans le même troupeau. Le taux de survie annuel moyen était d'au moins 0-75. 6. Cette organisation stable et très évoluée, associée à un faible succès de reproduction et à un taux de survie élevé, était un facteur essentiel pour maintenir une faible densité de l'espèce, une reproduction retardée et une proportion d'individus flottants amortissant les fluctuations de la population. 7. Ces groupes sociaux avec leur territorialité multi-espèces et les rôles co-évolués des membres du troupeau étaient similaires à ceux décrits ailleurs en Amérique du Sud. Ils semblent être un phénomène général dans les forêts pluviales néotropicales de basse altitude. (résumé d'auteur) |