Titre : | Censusing of diurnal raptors in a primary rain forest: comparative methods and species detectability |
Auteurs : | Jean-Marc Thiollay, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Hastings : Raptor Research Foundation, 1989 |
Collection : | Journal of Raptor research, ISSN 0892-1016, num. 23 (3) |
Format : | p. 72-84 / ill. |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Résumé : |
Traduction : Aucune méthode fiable n'a jamais été proposée pour recenser une communauté de rapaces en forêt tropicale. J'ai étudié 4 méthodes dans la forêt primaire de Guyane française et j'ai comparé les résultats ; 1) La cartographie des couples territoriaux, se déployant au-dessus de la canopée et suivis depuis des guetteurs dominants, donne les données les plus complètes sur les espèces qui volent régulièrement (Harpagus, Buteogallus, Spizaetus, Spizastur) ; 2) le nombre instantané moyen d'oiseaux survolant une zone définie dans des conditions optimales peut être une estimation raisonnable de la densité des vautours (Cathartidae) ; 3) la cartographie des individus enregistrés le long d'un réseau régulier de pistes dans le sous-bois n'a été efficace que pour le très visible Caracara à gorge rouge (Daptrius americanus) ; 4) les estimations de la densité à partir de transects en bandes dans le sous-bois étaient cohérentes avec celles obtenues par d'autres méthodes pour 6 des 8 espèces.
La détectabilité spécifique, les comportements d'envol et la fréquence des vols de démonstration variaient considérablement d'une espèce à l'autre, tout comme le temps nécessaire pour évaluer l'existence d'un couple territorial (1-7 jours). Le marquage, le radiopistage et l'écoute des vocalisations sont des techniques prometteuses, mais elles prennent beaucoup de temps et sont plus appropriées pour une étude détaillée de couples particuliers que pour l'étude d'une communauté entière. L'utilisation d'un indice d'abondance, avec une technique distincte pour chaque espèce, peut éviter les biais de l'estimation de la densité. |