Titre : | Connaissance et gestion de la faune chassée en zones isolées de Guyane |
Auteurs : | Cécile Richard-Hansen, Auteur |
Type de document : | rapport |
Editeur : | Cayenne : Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), 2005 |
Format : | 1 vol. (46 p.) / couv. ill. en coul. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : |
Dans le cadre d'un programme d'étude global sur l'impact de la chasse sur les populations animales en Guyane, les densités et abondances des principales espèces gibier ont été analysées au cours de 14 missions de comptage sur 10 sites différents, soumis ou non à la pression de chasse. Une méthode d'analyse est d'abord proposée par cette étude, afin de permettre une homogénéisation et une fiabilité des résultats permettant les comparaisons valables.
Du point de vue de l'impact de la chasse, cette étude souligne la sensibilité à la pression de chasse de certaines espèces, comme les grands primates (Atèle, Ateles paniscus, singe hurleur Alouatta seniculus, Capucin brun Cebus apella), le pécari à collier Tayassu tajacu, le hocco Crax alector et l'agami Psophia crepitans dont les densités sont globalement réduites de manière significative dans les zones chassées. Cependant, se contenter de comparer zones chassées et non chassées a montré son insuffisance. En effet il a été retrouvé une nette influence d'autres paramètres du milieu sur les densités et les équilibres de peuplements des diverses zones. L'absence ou la faiblesse de densité d'une espèce dans une zone ne doit pas être systématiquement attribuée à la pression de chasse tant que la qualité de cet habitat pour cette espèce n'est pas connue. Au vu des analyses préliminaires, des sites à topographie plutôt douce, proches de fleuves seraient ainsi plutôt favorables aux ongulés, aux rongeurs et aux tinamous, alors que les sites à relief marqué favoriseraient plutôt les marails, les hoccos, les toclos et les grands primates. Par ailleurs, une certaine différence entre les zones géographiques de la Guyane (Nord et Sud en particulier) est suspectée au vue de ces résultats préliminaires. Ces diversités de situations doivent être comprises pour être intégrées dans le processus de mise en place d'une gestion durable de la faune en Guyane. |