Titre : | L'agriculture itinérante sur brûlis dans les bassins du Maroni et de l'Oyapock : Dynamique et adaptation aux contraintes spatiales |
Auteurs : | François Renoux, Auteur ; Marie Fleury, Auteur ; Yann Reinette, Auteur ; [et al.], Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Paris : AgroParisTech, 2003 |
Collection : | Revue Forestière Française, ISSN 0035-2829 |
Format : | p. 236-259 |
Note générale : | Paru dans "Revue forestière française", Connaissance et Gestion de la Forêt Guyanaise, no spécial 2003 |
Catégories : |
[Communautés] Amérindien [Communautés] Bushinenge [Communautés] Noir marron [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0105 - FORET ET SYLVICULTURE > SYLVICULTURE > EXPLOITATION FORESTIERE [Ecoplanète] 0700 - AGRICULTURE > 0701 - AGRICULTURE > ACTIVITE AGRICOLE > EXPLOITATION AGRICOLE [Ecoplanète] 0700 - AGRICULTURE > 0701 - AGRICULTURE > AGRICULTURE [Ecoplanète] 0700 - AGRICULTURE > 0701 - AGRICULTURE > AGRONOMIE > TECHNIQUE CULTURALE > BRULIS |
Résumé : | Mal connue et souvent anathématisée, l'agriculture itinérante sur brûlis doit être considérée comme une stratégie de subsistance, de populations rurales et forestières, qui est autorégénérante et adaptée aux contraintes édaphiques, économiques et agronomiques. Elle diffère de l'agriculture pionnière par ses logiques économiques et ses incidences agro-écologiques qui affectent et entretiennent différemment la fertilité des milieux. L'article décrit les modalités d'utilisation de la forêt par cette forme d'agriculture au sein de quatre communautés amérindiennes et bushinenge de Guyane. Leur agriculture, principalement tournée vers l'autoconsommation des produits cultivés, doit aujourd'hui faire face à des contraintes spatiales et économiques dont l'importance varie suivant les situations. Celles-ci induisent des changements techniques et des adaptations au sein des organisations sociales dont les impacts sur l'espace forestier diffèrent sensiblement. L'article considère les systèmes agricoles comme des éléments importants de gestion de la biodiversité et il s'interroge sur les limites écologiques de ces systèmes, en particulier lorsque, sous l'effet de la croissance urbaine, des plans de développement et de facteurs sociétaux, la présence humaine augmente et les pratiques agraires s'intensifient. (résumé d'auteur) |