Titre : | Nature en politique : Mutations : Sociologie du travail scientifique dans le projet de Parc National en Guyane Française (1930 – 2007) |
Auteurs : | Maëlle Ranoux, Auteur |
Type de document : | thèse |
Editeur : | Paris : Université Paris X - Nanterre, 2007 |
Format : | 1 vol. (519 p. + annexes) / ill. en coul., cartes |
Note générale : |
Thèse pour obtenir le grade de docteur de l’Université Paris X, discipline : sociologie, présentée et soutenue publiquement le 4 Décembre 2007.
Directeur de thèse : Jean-Paul Billaud. Jury : Marie-José Jolivet, Florian Charvolin, Patrick Petitjean, Gérard Salem. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : |
Cette recherche analyse comment et pourquoi la mise en politique de la nature amène à repenser la frontière entre nature et culture. Cette analyse est menée à travers l’étude du processus d’élaboration du Parc National de Guyane Française créé en 2007. Nous mobilisons la sociologie relationiste de Latour afin de comprendre la place de la recherche scientifique dans cette élaboration.
Par les liens que la recherche noue entre différents éléments de la réalité, elle construit des objets de recherche. L’intérêt de notre travail est de suivre ces objets de recherche lorsqu’ils se transforment en objets politiques à l’intérieur du projet de parc. Nous analysons alors les éléments qui construisent le processus d’action politique et notamment leur appartenance à la nature aussi bien qu’à la culture. Dès lors, aux moments clefs du processus de création du parc, le registre de la santé apparaît. Il est nécessairement un lien entre nature et culture puisqu’il traite de la biologie de l’homme. Au final, cette recherche démontre que la mise en politique de la nature crée des mutations, aussi bien au sein de cette dernière que dans l’élaboration de son approche collective. On observe alors un passage de l’ontologie naturaliste, telle que définie par Descola, habituelle en Occident vers l’ontologie analogique vers laquelle les acteurs du projet de parc tendent. |