Titre : | Valeur patrimoniale de serrasalminae harbivores du Haut Maroni (Guyane française): approche biologique et socioculturelle en pays wayana |
Auteurs : | Hélène Pagezy, Auteur ; Michel Jégu, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Les Ulis : EDP Sciences, 2002 |
Collection : | Bulletin français de la pêche et de la pisciculture, ISSN 0767-2861, num. 364 |
Format : | p. 49-69 / ill. |
Note générale : | Résumé en français et anglais. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > BIOGEOGRAPHIE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > BIOGEOGRAPHIE > ESPECE ENDEMIQUE [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0101 - ECOLOGIE > ECOLOGIE > PATRIMOINE NATUREL [Ecoplanète] 0100 - ECOLOGIE/MILIEUX NATURELS > 0102 - ETRES VIVANTS > FAUNE > ANIMAL > POISSON [Ecoplanète] 1400 - EAU > 1403 - EAUX DE SURFACE > EAU DE SURFACE > EAU DOUCE |
Résumé : |
La valeur patrimoniale des kumaru, espèces de poissons appartenant à la sousfamille des Serrasalminae, a été approchée selon des critères faisant référence à leur place au sein de la biodiversité ou de la sociodiversité. Du point de vue de l’anthropologue, les kumaru apparaissent indéniablement comme les espèces de poissons ayant globalement les plus fortes valeurs sociale, hédonique, économique, non seulement chez les Amérindiens Wayana du Haut Maroni, mais aussi chez les Noirs Boni du cours moyen. On peut les qualifier à ce titre d’espèces patrimoniales.
Du point de vue du biologiste, les trois espèces de kumaru du Haut Maroni se situent à des niveaux d’endémicité différents, mais toutes participent au fonctionnement du biotope particulier des herbiers à Podostemaceae, au moins dans leurs jeunes stades. Au-delà de la simple conservation des espèces, le mode de distribution de l’asitau (Prosomyleus rhomboidalis) et la position du watau yaikë (Tometes lebaili) dans la phylogénie des Serrasalminae leur confèrent un ensemble de qualités entrant dans l’évaluation de leur valeur patrimoniale. L’habitat de ces espèces, milieu fragile et très particulier, participe aussi à la patrimonialité. |