Titre : | Modelling the impact of future changes in climate, CO2 concentration and land use on natural ecosystems and the terrestrial carbon sink |
Auteurs : | P.E. Levy, Auteur ; M.G.R. Cannell, Auteur ; A.D. Friend, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 2004 |
Collection : | Global Environment Change, ISSN 0959-3780, num. 14 |
Format : | p. 21-30 / cartes |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Résumé : |
Traduction : Nous avons utilisé un modèle de végétation global, "HyLand", pour simuler les effets des changements de climat, de concentration de CO2 et d'utilisation des terres sur les écosystèmes naturels. Les changements ont été prescrits par quatre scénarios SRES : A1f,A2, B1 et B2. Dans tous les scénarios SRES simulés, la biosphère terrestre devrait constituer un puits net de carbone pendant pratiquement tout le XXIe siècle. Ce puits atteint son maximum vers 2050, puis diminue rapidement vers la fin du siècle en raison du changement climatique. En moyenne sur la période 1990-2100, le puits net varie selon les scénarios, de ~2 à 6 PgCyr-1.
Les différences sont en grande partie le résultat de différences dans les concentrations de CO2. Les effets du changement climatique sont nettement moins importants et contrecarrent l'effet de l'élévation du CO2. Le changement d'utilisation des terres entraîne une perte de carbone dans l'atmosphère dans le scénario B2B, dans lequel l'augmentation de la superficie des terres cultivées se poursuit. Dans les autres scénarios, on observe une diminution des terres cultivées et des prairies, avec une augmentation correspondante de la végétation naturelle, ce qui entraîne un puits net pour la biosphère. La crédibilité de ces résultats dépend de l'exactitude des prévisions de l'évolution de l'utilisation des terres dans les scénarios SRES, qui sont très incertaines. Le CO2 étant l'influence dominante sur la végétation, les scénarios prévoyant de fortes émissions de combustibles fossiles, et donc les concentrations de CO2 les plus élevées (A1F et A2), génèrent le plus grand puits terrestre net de carbone. Cette conclusion changerait si ces scénarios supposaient la poursuite de la déforestation et de l'expansion des terres cultivées. Sans les effets bénéfiques d'une concentration élevée de CO2, les effets du changement climatique sont beaucoup plus graves. Cette situation est préoccupante, car les effets à long terme et à grande échelle du CO2 élevé sont encore incertains. Les différences entre les scénarios en ce qui concerne le schéma spatial mondial prédit de la productivité nette du biome et du type de végétation sont relativement faibles, et il n'y a pas de changements majeurs dans les types dominants. Les régions les plus menacées par les changements environnementaux mondiaux sont l'Amazonie, le Sahel, le centre-sud des États-Unis et le centre de l'Australie. |