Titre : | Tropical forest fragmentation and greenhouse gas emissions |
Auteurs : | William F. Laurance, Auteur ; Susan G. Laurance, Auteur ; Patricia Delamonica, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Editeur : | Amsterdam : Elsevier, 1998 |
Collection : | Forest Ecology and Management, ISSN 0378-1127, num. 110 |
Format : | p. 173-180 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Tags : | fragmentation de l'habitat |
Résumé : |
Traduction : On a constaté que les fragments de forêt pluviale en Amazonie centrale subissent une perte marquée de biomasse aérienne causée par une forte augmentation des taux de mortalité des arbres et des dommages près des marges des fragments. Ces résultats suggèrent que la fragmentation des forêts tropicales est susceptible d'augmenter les émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre au-delà de celles causées par la déforestation en soi.
Nous avons estimé les émissions de carbone engagées par la déforestation et la fragmentation en Amazonie, en utilisant trois modèles simulés de changement de paysage : un "scénario Rondônia", qui imite les schémas d'installation des petits agriculteurs dans le sud de l'Amazonie ; un "scénario Para", qui imite les grands ranchs de bétail dans l'est de l'Amazonie ; et un "scénario aléatoire", dans lequel les parcelles de forêt ont été défrichées de manière aléatoire. Les estimations des émissions de carbone pour des paysages spécifiques étaient de 0,3 à 42 % trop basses, en fonction de la quantité et de la configuration spatiale du défrichement, lorsqu'elles étaient basées uniquement sur la déforestation. Parce qu'ils ont créé des lisières d'habitat irrégulières ou de nombreuses perforations forestières qui ont augmenté la mortalité des arbres, les scénarios Rondônia et de défrichement aléatoire ont produit 2-5 fois plus d'émissions de carbone induites par la fragmentation que le scénario Para, pour tout niveau de défrichement donné. En utilisant les estimations actuelles de la conversion des forêts, nos simulations suggèrent que les émissions de carbone engagées dues à la seule fragmentation des forêts varieront de 3,0 à 15,6 millions de t/an en Amazonie brésilienne, et de 22 à 149 millions de t/an pour les forêts tropicales dans le monde. |