Titre : | Geographic population structure in the red-rumped agouti (Rodentia : Dasyproctidae), a Neotropical game mammal in French Guiana |
Auteurs : | Bettine Jansen van Vuuren, Auteur ; Sandrine Kinet, Auteur ; François Catzeflis, Auteur |
Type de document : | article scientifique |
Année de publication : | 2002 |
Format : | 31 p. |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
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Résumé : |
Traduction : Les rongeurs constituent une source importante de protéines dans les régions néotropicales et la plupart des grandes espèces, par exemple l'agouti à croupion rouge (Dasyprocta leporina), sont chassées dans toute leur aire de répartition. Compte tenu de nos connaissances limitées sur cette espèce, on craint que la diversité génétique ne soit perdue par des extinctions locales. Pour déterminer la structure géographique de la population de D. leporina, nous avons obtenu des séquences de cytochrome b et de la région de contrôle à partir de 30 spécimens échantillonnés dans toute la Guyane française.
Le résultat le plus cohérent est la récupération de deux lignées mitochondriales sympatriques. Bien qu'il ne soit pas bien soutenu par les méthodes de regroupement phylogénétique, un réseau de parcimonie non enraciné montre clairement qu'un seul spécimen échantillonné à Saint-Georges est distinct de tous les autres D. leporina et peut représenter une troisième lignée en Guyane française. Un autre spécimen de Dasyprocta échantillonné dans l'Amazonas brésilien s'est regroupé dans l'une des lignées de Guyane française, ce qui suggère que ce clade pourrait être plus répandu. Malgré les problèmes associés à l'utilisation d'une horloge moléculaire, nous avons appliqué deux calibrations de l'horloge des rongeurs (7,5 % et 12 % par million d'années) à nos données sur le cytochrome b. En utilisant une moyenne de 2 % de divergence de séquence entre les trois lignées mitochondriales, nous plaçons la divergence des trois lignées de Dasyprocta entre 0,16 et 0,26 millions d'années. Les résultats de l'AMOVA indiquent peu ou pas de structure géographique chez D. leporina à l'échelle de la Guyane française. Cependant, nous attirons l'attention sur le fait que nos conclusions sont basées sur un seul marqueur génétique et que ces résultats, en l'absence de preuves supplémentaires, ne peuvent être considérés comme une preuve concluante indiquant l'absence de subdivision de la population. |